Dans un contexte où la transition écologique devient une priorité nationale, le transport routier vit et se prépare à des changements majeurs. Les nouvelles régulations environnementales, l'apparition de Zones à Faibles Émissions (ZFE), la création de Zones à Trafic Limité (ZTL), l'essor des biocarburants et l'électrification progressive des flottes de poids lourds imposant des transformations profondes. La multimodalité, en combinant plusieurs moyens de transport, se positionne comme une solution efficace pour répondre aux défis écologiques, tout en optimisant la logistique et en maîtrisant les coûts.
La multimodalité : un levier essentiel pour une logistique durable
La multimodalité dans le transport routier consiste à diversifier les modes de transport – routier, ferroviaire, fluvial, voire maritime – pour réduire les émissions de CO₂. C'est une réponse pertinente face aux nouvelles contraintes réglementaires et au coût croissant du transport routier, amplifié par les restrictions de circulation en zones urbaines. En intégrant le multimodal, les transporteurs peuvent contourner certaines des limitations des ZFE et des Zones à Trafic Limité, tout en optimisant leurs trajets et leur impact environnemental.
Zones à Faibles Émissions et Zones à Trafic Limité : des restrictions de plus en plus strictes dans les grandes villes
Les ZFE, aujourd'hui présents dans une quarantaine de villes françaises, visent à diminuer la pollution de l'air en interdisant l'accès aux véhicules les plus polluants, notamment ceux sans vignette Crit'Air. À cela s'ajoute désormais la mise en place des Zones à Trafic Limité (ZTL), comme celles prévues dans Paris à partir de novembre 2024, d'autres villes européennes devraient suivre… Ces ZTL renforceront les restrictions en centre-ville en interdisant la circulation des poids lourds et des véhicules particuliers , à l'exception de ceux appartenant aux résidents, aux services publics et aux véhicules « propres ».
Pour les transporteurs, ces nouvelles réglementations imposent des ajustements majeurs : il devient indispensable d'adopter des véhicules conformes ou d'utiliser à des solutions de transport alternatifs, comme le fret fluvial ou ferroviaire, pour contourner les zones restreintes. La multimodalité permet ainsi aux entreprises de rester compétitives malgré les limitations croissantes dans les zones urbaines denses, comme Paris.
Les biocarburants : une solution immédiate pour les véhicules non-électriques
Face aux contraintes des ZFE et ZTL, les biocarburants se présentent comme une option pratique et efficace pour diminuer les émissions de CO₂ sans attendre l'électrification partielle ou complète de la flotte. Des biocarburants tels que le HVO (Huile Végétale Hydrotraitée) permettent une réduction significative des émissions polluantes, avec jusqu'à 90 % de CO₂ en moins comparé au diesel conventionnel. Utilisables dans la plupart des moteurs diesel actuels, ces carburants représentent une alternative rapide et moins coûteuse à l'achat de véhicules électriques ou hybrides.
Cependant, les biocarburants ne sont qu'une étape transitoire, car leur disponibilité et leur coût restent des facteurs limitants. Pour les transporteurs qui travaillent en zone urbaine et doivent composer avec les nouvelles ZTL, le biocarburant peut être une solution temporaire pour continuer à assurer les livraisons sans subir les contraintes d'interdiction.
L'électrification des poids lourds : une transition progressive pour un transport zéro émission
À long terme, l'électrification des poids lourds est-il un objectif incontournable pour réduire les émissions dans le secteur du transport routier ? Plusieurs constructeurs investissent dans des camions électriques adaptés aux trajets urbains et interurbains, mais les obstacles techniques, comme l'autonomie limitée et le manque d'infrastructures de recharge, freinent leur adoption à grande échelle.
Face à ces défis, la multimodalité couplée aux nouvelles technologies électriques pourrait devenir une norme dans les ZFE et les ZTL. Par exemple, une livraison urbaine pourrait se faire avec des véhicules électriques pour le dernier kilomètre, tout en optimisant les trajets longue distance par le ferroviaire ou le fluvial.
Conclusion : une adaptation nécessaire vers un transport plus respectueux de l'environnement
L'arrivée des Zones à Trafic Limité en plus des ZFE, l'essor des biocarburants et l'électrification progressive des poids lourds imposant aux entreprises de transport de repenser leur modèle. Les enjeux sont d'autant plus importants que les nouvelles réglementations visent à limiter les véhicules polluants dans des villes comme Paris, encourageant les transporteurs à trouver des alternatives durables.
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